Plus de négligence dans l’hygiène, des mains notamment, à la fin d’une garde prolongée ou de nuit à l’hôpital, c’est l’information remontée par cette étude américaine, qui montre que les personnels de santé suivent mieux les consignes d’hygiène en début qu’en fin de garde. Ces conclusions, présentées dans le Journal of Applied Psychology, plaident aussi pour une nouvelle organisation du temps de travail.
Gage de bonne santé et de bien-être, l’alimentation saine et équilibrée ne se limite pas au domicile mais concerne aussi le lieu de travail. Quantités adaptées aux besoins, variété des produits et régularité des repas constituent le meilleur moyen de manger équilibré (sans pour autant oublier de se faire plaisir !). D’autant plus que des repas sains et équilibrés permettent de garder la forme pour bien attaquer sa journée de travail.
Des problèmes de santé mentale plus fréquents chez les minorités sexuelles, lesbiennes, gays et bisexuels, mais aussi et surtout un parcours de santé souvent plus difficile, émaillé d’expériences négatives avec des infirmières ou des médecins, ce sont les principales conclusions de cette étude britannique menée sur plus de 2 millions de personnes, dont plus de 27.000 non strictement hétéros. Un double enseignement pour les professionnels de santé : le risque plus élevé de détresse émotionnelle et la discrimination ressentie face à certains soignants par les personnes homo ou bisexuelles.
Des liens d’intérêt connus de tous et accessibles aisément, c’est l’objet de ce site Internet sur les liens d’intérêts entre entreprises et professionnels de santé, lancé par le Ministère de la Santé. L’objectif, la transparence, pour préserver la confiance ainsi que l’indépendance et l’impartialité des décisions prises en matière de santé, dans la lignée de la loi du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé.
C’est la démonstration de ces experts qui à travers une série d’articles publiés dans le Lancet, appellent les leaders politiques à reconnaître le potentiel sanitaire des sages-femmes. Vital car essentiel pour sauver les vies de femmes et d’enfants dans le monde entier. Un rôle crucial autour de la grossesse démontré par cette analyse de grande envergure qui s’accompagne aussi de critiques, comme de la tendance à la surmédicalisation des grossesses et le recours trop systématique à des interventions inutiles, comme les césariennes ou les épisiotomies.
Réduction des inégalités de santé via 2 grands axes, la prévention, le patient au centre du parcours et de l’offre de soins, c’était l’objectif de la nouvelle stratégie nationale de santé, présentée en septembre dernier. La Loi de santé qui doit mettre en œuvre cette politique vient d’être présentée par le Ministre de la Santé : Elle doit « refonder notre système de santé » face aux défis du vieillissement, et des maladies chroniques et devrait, selon le Ministère, transformer le quotidien de millions de Français.
Plus sénior, plus féminine, plus spécialisée, et plus concentrée dans certaines régions, malgré sa relative stabilité en effectifs, l’offre de soins de proximité appelle vigilance, selon les données du dernier Atlas national de la démographie médicale, publié par le Conseil National de l’Ordre des Médecins à partir des chiffres du Tableau de l’Ordre au 1er janvier 2014.
Les effectifs de médecins recensés par l’Ordre soit 276.354 médecins au 1er janvier 2014, dont en légère hausse (+1,6 % par rapport à 2013) sous l’effet de l’augmentation du numerus clausus, mais le nombre de médecins en activité régulière est aussi stable (198.760).
L’Académie de Médecine propose ce point d’actualité sur la responsabilité médicale, dont un bilan sur la Loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (Loi Kouchner) et, plus particulièrement sur les nouvelles conditions de traitement juridique des accidents médicaux. L’objectif de renforcer le dialogue et la conciliation, avec la création d’instances spécifiques pour régler les litiges à l’amiable et d’un mécanisme de solidarité nationale permettant l’indemnisation, semble avoir été atteint alors que 10 années plus tard la saisine des juridictions diminue.
Dans un contexte de crise qui pèse depuis plusieurs années, avec une baisse du chiffre d’affaires et une augmentation de la fiscalité, dans un environnement en constante mutation avec la restructuration de l’offre de soins, les nouveaux modes de coopération pluridisciplinaires et la perspective des délégations des tâches, les professionnels de santé libéraux restent inquiets et leur moral en baisse. C’est le constat de cette troisième édition de l’Observatoire CMV Médiforce, qui malgré quelques petits écarts de satisfaction entre professions, révèle globalement une profonde inquiétude de l’avenir.
Le développement des coopérations entre professionnels de santé, entre l’hôpital et la ville, ou le décloisonnement entre professionnels de santé avec le transfert de compétences, pourraient permettre d’atteindre une meilleure égalité d’accès aux soins sur le territoire, mais aussi une prise en charge mieux adaptée aux besoins des patients, en particulier en cas de maladies chroniques. Cette enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), menée auprès de médecins généralistes et publiée dans Études et résultats, révèle, néanmoins, une réticence latente de la profession aux coopérations avec un infirmier sur une ou plusieurs tâches.