En cas de congé maladie, votre traitement est pris en charge intégralement sur quelques mois seulement. Passée cette période, il sera réduit de moitié pendant toute la durée de l’arrêt. Des compensations sont prévues selon les cas et sur une période limitée. Quels sont les risques concrets sur votre revenu ? Comment pouvez-vous assurer le maintien de votre niveau de vie ?
C’est le constat réalisé lors des Rencontres de la Cancérologie qui se tiennent du 1er au 4 décembre à Paris. Bénéficier la chimiothérapie chez soi grâce au développement des traitements oraux et de l’hospitalisation à domicile (HAD), c’est un objectif qui répond au confort de vie des patients et qui tend à passer de l’exception à une pratique plus courante. Cependant de nombreuses adaptations du système de soin restent à mener, afin d’accompagner les professionnels de ville et les équipes hospitalières dans cette évolution et afin de préserver un parcours de soin fluide pour le patient.
On sait que l’observance est une clé de l’efficacité et que la non-observance est un facteur de résistance ou de récidive de l’infection ou de la maladie. Mais le constat est là, seul un patient sur 2 respecte sa prescription. Cette nouvelle revue de la littérature, présentée dans la revue Cochrane Library pose à nouveau la question. Mais quelles sont les approches capables de convaincre un plus grand nombre de patients de suivre « correctement » leur traitement?
Pansements, compresses, orthèses ou stents, bandelettes de lecteurs de glycémie, les dispositifs médicaux sont souvent indispensables en complément d’un suivi ou d’un traitement pour de bons résultats de santé. D’autres comme les prothèses auditives ou un fauteuil roulant sont indispensables en cas de handicap. Pourtant, globalement, leur reste à charge pour l’assuré ou pour sa mutuelle dépasse les 50%. Ainsi, en 2013, sur près de 13 millions de dépenses de dispositifs, moins de 6 millions ont été pris en charge par l’Assurance maladie.
Plus de négligence dans l’hygiène, des mains notamment, à la fin d’une garde prolongée ou de nuit à l’hôpital, c’est l’information remontée par cette étude américaine, qui montre que les personnels de santé suivent mieux les consignes d’hygiène en début qu’en fin de garde. Ces conclusions, présentées dans le Journal of Applied Psychology, plaident aussi pour une nouvelle organisation du temps de travail.
Gage de bonne santé et de bien-être, l’alimentation saine et équilibrée ne se limite pas au domicile mais concerne aussi le lieu de travail. Quantités adaptées aux besoins, variété des produits et régularité des repas constituent le meilleur moyen de manger équilibré (sans pour autant oublier de se faire plaisir !). D’autant plus que des repas sains et équilibrés permettent de garder la forme pour bien attaquer sa journée de travail.
Des problèmes de santé mentale plus fréquents chez les minorités sexuelles, lesbiennes, gays et bisexuels, mais aussi et surtout un parcours de santé souvent plus difficile, émaillé d’expériences négatives avec des infirmières ou des médecins, ce sont les principales conclusions de cette étude britannique menée sur plus de 2 millions de personnes, dont plus de 27.000 non strictement hétéros. Un double enseignement pour les professionnels de santé : le risque plus élevé de détresse émotionnelle et la discrimination ressentie face à certains soignants par les personnes homo ou bisexuelles.
Des liens d’intérêt connus de tous et accessibles aisément, c’est l’objet de ce site Internet sur les liens d’intérêts entre entreprises et professionnels de santé, lancé par le Ministère de la Santé. L’objectif, la transparence, pour préserver la confiance ainsi que l’indépendance et l’impartialité des décisions prises en matière de santé, dans la lignée de la loi du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé.
C’est la démonstration de ces experts qui à travers une série d’articles publiés dans le Lancet, appellent les leaders politiques à reconnaître le potentiel sanitaire des sages-femmes. Vital car essentiel pour sauver les vies de femmes et d’enfants dans le monde entier. Un rôle crucial autour de la grossesse démontré par cette analyse de grande envergure qui s’accompagne aussi de critiques, comme de la tendance à la surmédicalisation des grossesses et le recours trop systématique à des interventions inutiles, comme les césariennes ou les épisiotomies.
Réduction des inégalités de santé via 2 grands axes, la prévention, le patient au centre du parcours et de l’offre de soins, c’était l’objectif de la nouvelle stratégie nationale de santé, présentée en septembre dernier. La Loi de santé qui doit mettre en œuvre cette politique vient d’être présentée par le Ministre de la Santé : Elle doit « refonder notre système de santé » face aux défis du vieillissement, et des maladies chroniques et devrait, selon le Ministère, transformer le quotidien de millions de Français.