Cette étude de l’Université de Montréal donne la « préférence » aux femmes, en termes de qualité des soins prodigués mais, en matière de « productivité », ce sont les hommes qui l’emportent. Certes l’étude est québécoise et porte sur des interventions effectuées auprès de patients diabétiques âgés. Les conclusions, publiées dans la Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique et présentées au congrès de l’Association canadienne pour la recherche sur les services et les politiques de la santé, suggèrent néanmoins que les médecins femmes vont rester plus en ligne avec les recommandations de bonne pratique.
Les principes moléculaires qui régissent le transport vésiculaire ou la manière dont ces petites usines que forment les cellules vont produire, exporter, transporter et livrer « au bon endroit » des molécules nécessaires ou néfastes au fonctionnement biologique de chacun de nos organes, viennent d’être mis à l’honneur avec ce nouveau prix Nobel de Médecine. Les 3 Lauréats, ont apporté chacun une pièce du puzzle de cette machinerie cellulaire, Randy Schekman, les gènes « pilotes », James Rothman, « les protéines de fusion » et Thomas Südhof, les « signaux de livraison ».
C’est sur la branche maladie, la plus déficitaire que devrait porter le gros de l’effort du budget 2014 de la Sécurité sociale. Représentant près de 60% du déficit du régime général, soit 7,7 milliards d’euros en 2013, les dépenses de santé sont l’objet d’un effort qualifié d’historique par le Ministre de la santé, dans ce nouveau PLFSS. Hôpital mais aussi médicaments et dispositifs médicaux sont logiquement dans le collimateur du gouvernement, tout comme la gestion même des caisses de Sécurité sociale.
DP et DMP, ou DP ou DMP ?
Deux dossiers, l’un le Dossier Pharmaceutique (DP), lancé fin 2008 et aujourd’hui adopté par plus de 98% des officines et plus de 28 millions de patients, l’autre, le Dossier médical personnel (DMP), lancé en 2004, et mis en place pour 350.000 patients, moins de 5.000 professionnels de santé libéraux et 350 structures de soins.
La France est l’un des pays développés ayant le plus fort taux de consommation de médicaments par habitant et celui dans lequel les prescriptions non conformes semblent le plus fréquentes, constate le rapport sur la surveillance et la promotion du bon usage du médicament des Prs Dominique Costagliola et Bernard Begaud, pharmacologues et épidémiologistes. Des mesures sont donc proposées pour lutter contre les conséquences de ces mésusages jugés ici comme « un fardeau considérable, d’ampleur comparable aux grands fléaux sanitaires qui touchent notre pays ».
Alors que le développement de coopérations interdisciplinaires s’accélère, en particulier avec les pôles et les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP), cette revue de la littérature portant sur les coopérations entre médecins généralistes et pharmaciens montre que, malgré les attentes de certains professionnels, leur mise en place et leur efficacité pour le patient se limitent aujourd’hui à quelques grands domaines d’intervention. Les conclusions, publiées dans l’édition de septembre de la revue Santé Publique-Pratiques et Organisation des soins, engagent pour la France, au contraire d’expériences étrangères, à une collaboration progressive plutôt qu’à une substitution !
Le Ministre de la Santé en avait fait une priorité avec les 12 engagements du Pacte Territoire-Santé. Plusieurs textes relatifs à l’installation des jeunes médecins dans les territoires isolés concrétisent cet engagement d’avancer vers l’égalité d’accès aux soins, avec, en particulier, la création de contrats de praticiens territoriaux de médecine générale et le renforcement des contrats d’engagement de service public.
Ces mesures incitatives, votées en loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, font partie des douze engagements du Pacte territoire santé.
Cette étude de l’Université du Michigan alerte sur un risque double de caillots sanguins, avec les cathéters centraux à insertion périphérique (PICC), souvent privilégiés pour la délivrance d’antibiotiques, de solutions de nutrition et de chimiothérapie, par rapport à d’autres cathéters veineux centraux (CVC). Ces conclusions, publiées dans l’édition du du Lancet, appellent à travailler au développement de cathéters plus sûrs pour ces patients à risque élevé et dont les soins exigent ce type de dispositif sur le long terme.
Basés sur le recensement de 798 fiches de déclaration d’incidents, ces résultats 2012 de l’Observatoire de la sécurité des médecins révèlent un léger recul du taux de victimisation avec, néanmoins un nombre de déclarations d’incidents bien supérieur à la moyenne nationale et, dans 3% des cas une arme à l’appui. Alors que le taux de dépôt de plaintes reste faible, seul un incident sur 3 donnant lieu à dépôt de plainte, l’Ordre appelle ses médecins, trop résignés, à déclarer systématiquement les violences dont ils sont victimes.
A l’heure de la réorganisation de la visite médicale des laboratoires pharmaceutiques en France, cette étude de l’Université de Colombie-Britannique (Canada) montre des médecins généralement mal informés sur les effets secondaires des médicaments au cours de ces visites. Selon l’étude, publiée dans l’édition du 10 avril du Journal of General Internal Medicine, la majorité des médecins généralistes recevraient peu ou pas d’informations sur les effets secondaires, via la visite médicale, et restent dans l’ensemble, toujours sensibles, dans leur intention de prescription, à l’effet de la visite.