Le Ministre de la santé vient de mobiliser 3 millions d’euros pour l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette somme est notamment destinée à financer des mesures exceptionnelles de gratification des personnels ayant participé à la prise en charge des victimes.
Les médecins, personnels soignants et administratifs, techniques, logistiques, ont su prendre en charge les urgences vitales, traiter les blessés, accompagner les personnes choquées, soutenir les familles et répondre, de façon adaptée, à l’ensemble des appels.
Le Ministre de la Santé a annoncé, le 17 novembre, la mise en place immédiate de la gratuité des soins et la simplification des procédures de prise en charge par l’assurance maladie pour les victimes de terrorisme. Un numéro unique (0 811 365 364) permet dès aujourd’hui aux victimes d’obtenir des informations sur leur situation personnelle.
Dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2016, le gouvernement avait proposé, en septembre dernier, des mesures dont la nécessité est malheureusement apparue ces derniers mois : la gratuité des soins et la simplification des procédures de prise en charge par la sécurité sociale pour les victimes d’actes terroristes.
Marisol Touraine, Ministre de la Santé et des Droits des femmes, a reçu aujourd’hui le rapport de Jean-Pierre Vinel, Président de la Conférence des doyens des facultés de médecine, sur la formation clinique des étudiants en médecine et, en particulier, les conditions d’apprentissage de l’examen pelvien (vaginal et rectal) sur des patient(e)s endormi(e)s. Sur ce dernier sujet, les conclusions du rapport sont très préoccupantes : lorsque l’examen est réalisé sous anesthésie générale, le consentement préalable du patient n’est pas systématiquement demandé.
Le lavage des mains en milieu de soin a ses règles et lorsqu’elles sont bien appliquées permet de de réduire de 40% le risque d’infections nosocomiales. Il n’est donc pas question de le remettre en cause mais, de prendre des mesures pour limiter les problèmes d’irritation de la peau qui touchent avec une incidence élevée, les professionnels de santé. C’est le bilan proposé par cette étude de l’Université de Manchester qui révèle que les soignants sont 4,5 fois plus susceptibles de souffrir de dermatite.
Un bon sommeil est un atout indispensable pour passer une bonne journée. Voici quelques explications et des conseils faciles à appliquer pour un sommeil de qualité. Le fonctionnement du sommeil
Le sommeil est l’élément indispensable à la récupération physique, psychologique et intellectuelle. Ses bienfaits sont multiples et participent au bien-être et à l’efficacité. L’architecture du sommeil se caractérise par l’enchaînement de 4 à 6 cycles d’une durée de 90 à 120 minutes chacun, composés de plusieurs stades successifs : · le sommeil lent léger, c’est la phase d’endormissement (stade 1) suivie d’un sommeil léger (stade 2) ; · le sommeil lent profond (stades 3 et 4) permet la récupération physique ; · le sommeil paradoxal (SP ou stade 5), c’est le sommeil des rêves et de la récupération psychique.
La précision et la justesse de la communication médicale est primordiale dans l’information des médecins et des patients. Cependant, la majorité des études sont publiées en langue anglaise. Les médecins doivent écouter les patients, tenir compte de leurs points de vue et répondre à leurs questions. Cependant, fréquemment, il arrive que médecins et patients ne parlent pas la même langue. Cette étude, menée par des chercheurs britanniques du NHS, a regardé la fiabilité d’un des outils de traduction les plus utilisés, Google Translate et sa précision dans la traduction de la terminologie médicale.
En cas de congé maladie, votre traitement est pris en charge intégralement sur quelques mois seulement. Passée cette période, il sera réduit de moitié pendant toute la durée de l’arrêt. Des compensations sont prévues selon les cas et sur une période limitée. Quels sont les risques concrets sur votre revenu ? Comment pouvez-vous assurer le maintien de votre niveau de vie ?
C’est le constat réalisé lors des Rencontres de la Cancérologie qui se tiennent du 1er au 4 décembre à Paris. Bénéficier la chimiothérapie chez soi grâce au développement des traitements oraux et de l’hospitalisation à domicile (HAD), c’est un objectif qui répond au confort de vie des patients et qui tend à passer de l’exception à une pratique plus courante. Cependant de nombreuses adaptations du système de soin restent à mener, afin d’accompagner les professionnels de ville et les équipes hospitalières dans cette évolution et afin de préserver un parcours de soin fluide pour le patient.
On sait que l’observance est une clé de l’efficacité et que la non-observance est un facteur de résistance ou de récidive de l’infection ou de la maladie. Mais le constat est là, seul un patient sur 2 respecte sa prescription. Cette nouvelle revue de la littérature, présentée dans la revue Cochrane Library pose à nouveau la question. Mais quelles sont les approches capables de convaincre un plus grand nombre de patients de suivre « correctement » leur traitement?
Pansements, compresses, orthèses ou stents, bandelettes de lecteurs de glycémie, les dispositifs médicaux sont souvent indispensables en complément d’un suivi ou d’un traitement pour de bons résultats de santé. D’autres comme les prothèses auditives ou un fauteuil roulant sont indispensables en cas de handicap. Pourtant, globalement, leur reste à charge pour l’assuré ou pour sa mutuelle dépasse les 50%. Ainsi, en 2013, sur près de 13 millions de dépenses de dispositifs, moins de 6 millions ont été pris en charge par l’Assurance maladie.