Mieux informés sur le vieillissement, les soins de santé liés à l’âge et les soins palliatifs, les médecins ont une vision plus éclairée de la fin de vie. On pourrait donc penser que les médecins et plus largement les professionnels de santé vont chercher à mieux la préparer. Cette étude, directement intitulée « Comment meurent les médecins aux U.S. » a examiné le recours des médecins aux interventions médicales de fin de vie.
Chaque année depuis 2012, une étude* sur l’utilisation des smartphones par les médecins nous offre une photographie sur ce secteur TIC et Santé. Le 4ème baromètre, publié en mars 2016, confirme un taux de détention élevé (85% des médecins répondants possèdent un smartphone), souligne un niveau d’équipement numérique plus large (ordinateur, logiciel médical), fait émerger les bases de données de médicaments de la jungle des applications santé les plus utilisées.
Est-ce une raison pour laquelle les hommes, meurent en moyenne plus tôt que les femmes ? Ces deux études qui ont exploré le comportement des hommes, face au médecin et…aux problèmes de santé, apporte des enseignements importants. Les hommes préfèrent plutôt les médecins de sexe masculin, mais sont moins susceptibles d’aller consulter que les femmes et surtout d’être honnête et de faire part de leurs éventuels symptômes.
Les médecins ont aussi des sentiments et les patients dits « difficiles » risquent d’être moins bien « traités », suggère cette étude néerlandaise. Un patient agressif ou réfractaire va conduire le médecin à perdre sa concentration, et finalement, dans certains cas à poser un diagnostic erroné. Ces conclusions, présentées dans le British Medical Journal, issues de la pratique de 60 jeunes médecins, confirment ainsi l’association entre certains archétypes et l’erreur de diagnostic.
Le ministre de la Santé vient de prendre connaissance de la décision du Conseil constitutionnel sur la loi de modernisation de notre système de santé. Le Ministre se réjouit, dans un communiqué, de la validation par les sages de la quasi-totalité de la loi de modernisation du système de santé. La décision du Conseil constitutionnel modifie notamment l’étape du 30 novembre 2017 du tiers payant généralisé.
Depuis 3 ans, certains transplantés rénaux volontaires consultent à distance leur praticien via écran interposé, dans le cadre de l’étude Télégraft. A Nantes, 84 personnes greffées renseignent elles-mêmes des paramètres médicaux sur une tablette. Ces données intégrées à leur dossier sont analysées par l’équipe. Les échanges avec le praticien ont lieu lors de téléconsultations. A la clé : une sécurité pour les patients qui bénéficient d’un suivi expert et peuvent donner l’alerte en cas de complication et un service pratique qui leur évite bien des déplacements au service de néphrologie du CHU.
Le Ministre de la santé vient de mobiliser 3 millions d’euros pour l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette somme est notamment destinée à financer des mesures exceptionnelles de gratification des personnels ayant participé à la prise en charge des victimes.
Les médecins, personnels soignants et administratifs, techniques, logistiques, ont su prendre en charge les urgences vitales, traiter les blessés, accompagner les personnes choquées, soutenir les familles et répondre, de façon adaptée, à l’ensemble des appels.
Le Ministre de la Santé a annoncé, le 17 novembre, la mise en place immédiate de la gratuité des soins et la simplification des procédures de prise en charge par l’assurance maladie pour les victimes de terrorisme. Un numéro unique (0 811 365 364) permet dès aujourd’hui aux victimes d’obtenir des informations sur leur situation personnelle.
Dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2016, le gouvernement avait proposé, en septembre dernier, des mesures dont la nécessité est malheureusement apparue ces derniers mois : la gratuité des soins et la simplification des procédures de prise en charge par la sécurité sociale pour les victimes d’actes terroristes.
Marisol Touraine, Ministre de la Santé et des Droits des femmes, a reçu aujourd’hui le rapport de Jean-Pierre Vinel, Président de la Conférence des doyens des facultés de médecine, sur la formation clinique des étudiants en médecine et, en particulier, les conditions d’apprentissage de l’examen pelvien (vaginal et rectal) sur des patient(e)s endormi(e)s. Sur ce dernier sujet, les conclusions du rapport sont très préoccupantes : lorsque l’examen est réalisé sous anesthésie générale, le consentement préalable du patient n’est pas systématiquement demandé.
Le lavage des mains en milieu de soin a ses règles et lorsqu’elles sont bien appliquées permet de de réduire de 40% le risque d’infections nosocomiales. Il n’est donc pas question de le remettre en cause mais, de prendre des mesures pour limiter les problèmes d’irritation de la peau qui touchent avec une incidence élevée, les professionnels de santé. C’est le bilan proposé par cette étude de l’Université de Manchester qui révèle que les soignants sont 4,5 fois plus susceptibles de souffrir de dermatite.