C’est certainement l’une des grandes avancées favorisées par cette crise sanitaire et elle semble être là pour durer, souligne cette enquête de la Syracuse University. La télésanté a gagné en popularité pendant la pandémie et plus de 40% des professionnels de santé interrogés continueront de la pratiquer après la pandémie .Cette étude, présentée dans le Journal of Medical Information Research (JMIR) montre parallèlement que la pratique, pour la majorité des médecins répond aux 3 conditions d’une médecine « efficiente », la qualité, l'accès et le coût.
Les personnels de santé sont en première ligne et forment un groupe prioritairement exposé aux patients infectés par les virus en circulation. Mais ce que confirme cette étude de biologistes du Royal College of Surgeons in Ireland (RCSI, Dublin), menée durant l’épidémie de COVID-19, c’est que les professionnels de santé constituent précisément un échantillon prédictif de la progression de l’infection. L’équipe irlandaise suggère ainsi, dans la revue PLoS ONE que les personnels de santé pourraient former un système d'alerte précoce pour de futures épidémies.
Quel que soit le pays considéré, il existe une petite proportion de la population qui reste réticente voire opposée à la vaccination et ce groupe pourrait faire toute la différence pour l’atteinte de la couverture vaccinale nécessaire à stopper la circulation du virus. Cette étude de la Washington State University (WSU) montre toute l’importance du rôle des médecins généralistes -ou de soins primaires- dans le processus d’information, de sensibilisation et d’adoption du vaccin contre la pandémie.
A compter du 25 février 2021, la vaccination contre la COVID-19 sera ouverte à tous les médecins de ville qui le souhaitent, sur la base du volontariat. Cette nouvelle étape de la campagne vaccinale fait suite à la recommandation de la Haute Autorité de Santé (HAS) du 2 février et concernera les patients de 50 à 64 ans inclus avec facteurs de comorbidité.
La pandémie aura apporté des changements de fond dans l’organisation du système de santé et de l'accès aux soins : ici, c’est une diminution de 79% des consultations « physiques » en soins primaires et une multiplication par plus de 50 du nombre de téléconsultations qui sont rapportées par cette étude menée en Ontario, à paraître dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ).
Combien de temps dure une visite chez le médecin ? L’analyse de ces chercheurs de l'Université du Minnesota des dossiers de santé électroniques apporte, dans la revue Medical Care, des données actualisées qui peuvent contribuer à une meilleure organisation de la prise de rendez-vous et d'autres protocoles, et à optimiser l'utilisation du temps des médecins. En particulier en période de pandémie, où l'attente des patients doit être réduite au maximum.
Cegedim Logiciels Médicaux vient d’obtenir l’agrément Identifiant National de Santé (INS) pour ses logiciels Crossway et Médiclick. Cette nouvelle certification qui garantit le partage, de manière fiable et sécurisée, des données de santé d’un patient entre les différents acteurs de sa prise en charge, apporte une preuve de l’engagement de l’Éditeur dans la e-santé, avec des solutions sécurisées et interopérables.
Cegedim Logiciels Médicaux, principal éditeur français de logiciels destinés aux professionnels de santé, vient de recevoir l’agrément du Centre National de Dépôt et d’Agrément (CNDA) pour l’intégration et le déploiement de l’INS dans ses logiciels Crossway et Médiclick.
Ces niveaux élevés de détresse évalués au plus fort de la pandémie COVID-19, chez les infirmières et les médecins ne sont certes pas une surprise. Mais avec la moitié des effectifs atteints de symptômes dépressifs, l’étude présentée dans la revue General Hospital Psychiatry montre toute l’ampleur de ces effets psychologiques chez les personnels de santé. Des données qui montrent toute l’urgence de mettre en place de nouveaux protocoles à l’hôpital pour répondre à ce type de crise sanitaire.
Ce capteur portable, nommé « VitalScout » et présenté par une équipe de bioingénieurs de l’Université de Galles du Sud permet d’évaluer les niveaux de stress. Documenté dans les Physiological Reports, ce dispositif pourrait contribuer à mieux contrôler et prévenir le burn out, en particulier chez les médecins, les infirmiers et autres personnels de santé.
La forte prévalence du stress et de l’épuisement professionnel est bien documentée chez les professionnels de santé, rappelle l’auteur principal, le Dr Damian M.
Cette approche en gestion, appliquée à la Santé nous apporte quelques surprises. Concentrer la continuité des soins sur les patients les plus malades peut permettre de réaliser des économies considérables sur les dépenses de santé, démontre d’abord cette équipe de l’Institut de recherche opérationnelle et des sciences de gestion de l’Université de Caroline du Nord. Au-delà d’un certain seuil, la continuité des soins n’apparaît cependant plus aussi bénéfique pour le patient, qui devrait alors s’entourer de plusieurs référents.