Dans le monde entier, alors que des millions de personnes restent à la maison pour réduire au maximum la transmission du nouveau coronavirus SARS-CoV-2, les professionnels de santé se préparent à faire exactement le contraire. Ces médecins, infirmiers, aides-soignants et les autres personnels de santé sont en première ligne dans les cliniques et les hôpitaux, mais aussi dans les cabinets et les centres de soins de ville, exposés à un risque particulièrement élevé de COVID-19.
Les personnes atteintes de comorbidités chroniques ont besoin d'un soutien et de services médicaux et hospitaliers supplémentaires, ce qui entraîne des dépenses de santé plus élevées. Cette équipe de la George Mason University (Virginie) qui a analysé l’expérience de soins des patients souffrant de multiples maladies chroniques dans un centre de santé centré sur le patient (CareFirst Patient-Centered Medical Home), apporte à nouveau une confirmation de l’importance de soins coordonnés pour les résultats de santé mais aussi pour le vécu des patients.
Il existe un besoin important de formation des médecins à l’annonce du diagnostic, souligne cette équipe de la Northwestern University. « Donner de mauvaises nouvelles aux patients, dont ils se souviendront toujours » ne doit pas s’effectuer de manière standardisée ou automatique, ni de manière confuse. Le médecin doit informer clairement sur les prochaines étapes. Une formation, présentée dans la revue Academic Medicine, basée sur « l’apprentissage de la maîtrise par simulation » permet de mieux former les médecins à ces entretiens extrêmement difficiles avec les patients.
Différents rapports estiment une prévalence de l’épuisement professionnel pouvant dépasser les 60% chez les médecins généralistes, avec des conséquences négatives sur la santé et le bien-être des médecins eux-mêmes, sur la qualité des soins apportés aux patients et sur le système de santé. Cette étude d’associations entre épuisement professionnel, type de pratique et mode d’exercice (hospitalier ou libéral), chez les médecins généralistes, a tenté d’identifier des causes structurelles d'épuisement professionnel.
Les conséquences de l’insatisfaction professionnelle chez les médecins généralistes sont bien connues, en particulier sur la qualité des soins de santé apportés aux patients. Le bien-être au travail des médecins devrait donc être une préoccupation des décideurs tout autant que des médecins eux-mêmes. Cette large enquête, internationale, nous livre un bilan, dans 11 pays, de cette insatisfaction professionnelle mais aussi des caractéristiques organisationnelles et fonctionnelles associées à cette insatisfaction.
Un rapport de consensus, américain, montre que l'épuisement professionnel est fréquent chez les professionnels de santé. Publié par la National Academy of Medicine (NAM), le rapport indique que l’épuisement professionnel touche aujourd’hui entre un tiers et la moitié des infirmières et des médecins américains et entre 45 et 60% des étudiants en médecine. Il préconise des recommandations centrées non seulement sur la création d’environnements de travail et d’apprentissage plus efficients mais aussi sur la réduction de la charge de travail administratif.
Presqu’aussi contaminé que les mains du médecin, le stéthoscope peut transmettre des bactéries dans les hôpitaux, d'un patient à l'autre, y compris Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM). Or il n’est pas systématiquement désinfecté. Ce sont les conclusions de cette étude d'observation qui constate, après examen de patients eux-mêmes infectés, que la membrane du stéthoscope est bien plus contaminée que différentes zones de la main du médecin.
Le sulfure d'hydrogène ou hydrogène sulfuré (H2S) pourrait conjurer le vieillissement, selon cette étude de l’Université de Chine du Sud, publiée le 7 janvier dans la revue Molecular and Cellular Biology Microbiology. Dans cette recherche, les scientifiques explorent le potentiel anti-vieillissement d’H2S sur tous les plans, inflammation, musculaire, vasculaire et neurologique.
Ces chercheurs de l'Institute of Cardiovascular Disease and Key Lab for Arteriosclerology of Hunan Province explique que H2S attire l'attention croissante des scientifiques pour ses effets importants sur les systèmes cardiovasculaire et nerveux.
Et si le médecin après avoir posé son diagnostic prescrivait au patient le traitement de son choix. Cette situation qui peut paraître aujourd’hui irréelle ne le sera peut-être bientôt plus, selon ces chercheurs du CHU de Québec. Leurs conclusions, publiées dans l’édition de février de la revue Health Affairs, attribuent aux professionnels de la santé un nouveau rôle auprès du patient, celui de transmettre l'information et d’aider à la décision et non pas de prendre la décision.
Définitivement complémentaires, rappelle l’Académie nationale de Médecine. Acupuncture, hypnose, ostéopathie, tai-chi, des pratiques de plus en plus populaires au point qu’aujourd’hui, près de 4 français sur 10 y font appel, dont des patients atteints de cancer. Pourtant, ce ne sont pas des « médecines », mais des techniques de traitement pouvant intervenir en complément de la thérapeutique médicale proprement dite, précise encore l’Académie de Médecine.