Combien de temps dure une visite chez le médecin ? L’analyse de ces chercheurs de l'Université du Minnesota des dossiers de santé électroniques apporte, dans la revue Medical Care, des données actualisées qui peuvent contribuer à une meilleure organisation de la prise de rendez-vous et d'autres protocoles, et à optimiser l'utilisation du temps des médecins. En particulier en période de pandémie, où l'attente des patients doit être réduite au maximum.
Cegedim Logiciels Médicaux vient d’obtenir l’agrément Identifiant National de Santé (INS) pour ses logiciels Crossway et Médiclick. Cette nouvelle certification qui garantit le partage, de manière fiable et sécurisée, des données de santé d’un patient entre les différents acteurs de sa prise en charge, apporte une preuve de l’engagement de l’Éditeur dans la e-santé, avec des solutions sécurisées et interopérables.
Cegedim Logiciels Médicaux, principal éditeur français de logiciels destinés aux professionnels de santé, vient de recevoir l’agrément du Centre National de Dépôt et d’Agrément (CNDA) pour l’intégration et le déploiement de l’INS dans ses logiciels Crossway et Médiclick.
Ces niveaux élevés de détresse évalués au plus fort de la pandémie COVID-19, chez les infirmières et les médecins ne sont certes pas une surprise. Mais avec la moitié des effectifs atteints de symptômes dépressifs, l’étude présentée dans la revue General Hospital Psychiatry montre toute l’ampleur de ces effets psychologiques chez les personnels de santé. Des données qui montrent toute l’urgence de mettre en place de nouveaux protocoles à l’hôpital pour répondre à ce type de crise sanitaire.
Ce capteur portable, nommé « VitalScout » et présenté par une équipe de bioingénieurs de l’Université de Galles du Sud permet d’évaluer les niveaux de stress. Documenté dans les Physiological Reports, ce dispositif pourrait contribuer à mieux contrôler et prévenir le burn out, en particulier chez les médecins, les infirmiers et autres personnels de santé.
La forte prévalence du stress et de l’épuisement professionnel est bien documentée chez les professionnels de santé, rappelle l’auteur principal, le Dr Damian M.
Cette approche en gestion, appliquée à la Santé nous apporte quelques surprises. Concentrer la continuité des soins sur les patients les plus malades peut permettre de réaliser des économies considérables sur les dépenses de santé, démontre d’abord cette équipe de l’Institut de recherche opérationnelle et des sciences de gestion de l’Université de Caroline du Nord. Au-delà d’un certain seuil, la continuité des soins n’apparaît cependant plus aussi bénéfique pour le patient, qui devrait alors s’entourer de plusieurs référents.
Dans le monde entier, alors que des millions de personnes restent à la maison pour réduire au maximum la transmission du nouveau coronavirus SARS-CoV-2, les professionnels de santé se préparent à faire exactement le contraire. Ces médecins, infirmiers, aides-soignants et les autres personnels de santé sont en première ligne dans les cliniques et les hôpitaux, mais aussi dans les cabinets et les centres de soins de ville, exposés à un risque particulièrement élevé de COVID-19.
Les personnes atteintes de comorbidités chroniques ont besoin d'un soutien et de services médicaux et hospitaliers supplémentaires, ce qui entraîne des dépenses de santé plus élevées. Cette équipe de la George Mason University (Virginie) qui a analysé l’expérience de soins des patients souffrant de multiples maladies chroniques dans un centre de santé centré sur le patient (CareFirst Patient-Centered Medical Home), apporte à nouveau une confirmation de l’importance de soins coordonnés pour les résultats de santé mais aussi pour le vécu des patients.
Il existe un besoin important de formation des médecins à l’annonce du diagnostic, souligne cette équipe de la Northwestern University. « Donner de mauvaises nouvelles aux patients, dont ils se souviendront toujours » ne doit pas s’effectuer de manière standardisée ou automatique, ni de manière confuse. Le médecin doit informer clairement sur les prochaines étapes. Une formation, présentée dans la revue Academic Medicine, basée sur « l’apprentissage de la maîtrise par simulation » permet de mieux former les médecins à ces entretiens extrêmement difficiles avec les patients.
Différents rapports estiment une prévalence de l’épuisement professionnel pouvant dépasser les 60% chez les médecins généralistes, avec des conséquences négatives sur la santé et le bien-être des médecins eux-mêmes, sur la qualité des soins apportés aux patients et sur le système de santé. Cette étude d’associations entre épuisement professionnel, type de pratique et mode d’exercice (hospitalier ou libéral), chez les médecins généralistes, a tenté d’identifier des causes structurelles d'épuisement professionnel.
Les conséquences de l’insatisfaction professionnelle chez les médecins généralistes sont bien connues, en particulier sur la qualité des soins de santé apportés aux patients. Le bien-être au travail des médecins devrait donc être une préoccupation des décideurs tout autant que des médecins eux-mêmes. Cette large enquête, internationale, nous livre un bilan, dans 11 pays, de cette insatisfaction professionnelle mais aussi des caractéristiques organisationnelles et fonctionnelles associées à cette insatisfaction.