Alors que les soins primaires représentent 4 à 5 % des émissions mondiales de carbone, de nombreuses organisations de santé ont appelé à la mise en œuvre d'actions de développement durable dans les soins de santé. Cependant, les mesures de développement durable en médecine générale sont rarement mises en place par les médecins. Plusieurs équipes de recherche et sociétés savantes travaillent à identifier les actions appropriées et réalisables.
Boostée par la nécessité lors de la pandémie COVID, la télémédecine a connu un développement accéléré ces toutes dernières années : de 80.000 téléconsultations recensées en France en 2019, on est passé à 9,4 millions de téléconsultations en 2021, en pleine pandémie.
Avec un avantage collatéral, une réduction considérable de l'empreinte carbone des soins de santé. Des méta-analyses récentes précisent cet impact croissant de la consultation virtuelle sur la durabilité environnementale des soins mais appellent aussi à mieux cerner les conditions et les écueils possibles de cette forme de médecine plus durable.
Cette nouvelle étude consacre l'efficacité et la sécurité de la télésanté, en révélant qu’aujourd’hui, les professionnels de santé, tout comme leurs patients ont appris à en faire bon usage : non seulement les soins » virtuels » sont sûrs, mais les patients et les prestataires les utilisent efficacement, conclut cette recherche menée par des médecins et urgentistes de l’Université McMaster. Les conclusions, présentées dans la revue Healthcare Quarterly, confirment « les soins virtuels » comme tout aussi « sécures » que la consultation traditionnelle et l’évaluation médicale en personne.
Les médecins motivés par l’évolution vers les soins « virtuels » et qui se sont autodéterminés à la téléconsultation, sont aussi ceux dont les besoins psychologiques au cabinet sont les plus satisfaits et ceux qui déclarent un meilleur niveau de bien-être dans cette nouvelle ère des soins numériques. En d’autres termes, « y aller à reculons », face à une tendance qui s’impose et ne pourra être contournée, entraîne une frustration dans l’exercice médical au quotidien, conclut cette équipe de l’Université de Calgary, dans les The Annals of Family Medicine.
La balance et la pesée systématique lors des consultations de soins primaires, ne sont pas forcément bénéfiques, en particulier chez les femmes, conclut cette équipe de l'Université du Missouri, dans la revue Body Image : la pesée des patientes lors des visites de routine est même parfois associée à des effets en santé mentale négatifs.
Pourtant, une consultation de routine chez le médecin généraliste comprend presque toujours une pesée, un acte simple mais qui peut être stressant pour le patient.
Ces chercheurs du Mass General Brigham (MGB, Boston) confirment que la précision des résultats de ChatGPT atteint près de 72 % dans toutes les spécialités médicales et phases de soins cliniques et jusqu’à 77 % pour le diagnostic. De nouvelles données, publiées dans le Journal of Medical Internet Research, qui mettent en évidence le potentiel de l’IA pour accroître l’accès à l’information et l’efficacité des soins de santé.
L’intelligence artificielle (IA) est en train de révolutionner le diagnostic et la médecine personnalisée, il est temps que les cliniciens se forment à l’analyse des risques et plus largement aux probabilités, souligne cette équipe d’experts de l'Université du Maryland (UMSOM).
Ainsi, si les outils d’aide à la décision basés sur l’IA sont désormais intégrés à de nombreux logiciels de gestion, la valeur ajoutée de ces nouvelles technologies dépend bien de la façon dont les médecins interprètent et répondent à ces prévisions, ce qui exige des compétences qui font toujours défaut à beaucoup d'entre eux, souligne cet article, publié dans le New England Journal of Medicine (NEJM).
L’intelligence artificielle (IA) est enn train de révolutionner le diagnostic et la médecine personnalisée, il est temps que les cliniciens se forment à l’analyse des risques et plus largement aux probabilités, souligne cette équipe d’experts de l'Université du Maryland (UMSOM).
Ainsi, si les outils d’aide à la décision basés sur l’IA sont désormais intégrés à de nombreux logiciels de gestion, la valeur ajoutée de ces nouvelles technologies dépend bien de la façon dont les médecins interprètent et répondent à ces prévisions, ce qui exige des compétences qui font actuellement défaut à beaucoup, soulignent ces experts dans le New England Journal of Medicine (NEJM).
Lorsqu’un patient se présente aux Urgences avec un essoufflement et mentionne un antécédent d'insuffisance cardiaque congestive, la probabilité que le médecin urgentiste teste le patient pour une embolie pulmonaire est réduite d'un tiers- même si l’embolie pourrait être la cause de l'essoufflement. Cette étude menée par une équipe de cliniciens de l’Université de Californie de Los Angeles (UCLA) sensibilise ainsi les médecins urgentistes à ce biais d’ancrage fréquent qui consiste dans ce cas à négliger, parfois, la recherche de caillots sanguins dans les poumons.
La multimorbidité a-t-elle un impact sur le traitement des maladies chroniques et doit-elle influer sur les décisions thérapeutiques ? C’est la question que se pose cette équipe de l’Université de Glasgow, à travers une large méta-analyse de la littérature : de nombreuses personnes vivent avec plusieurs affections de longue durée (ALD), mais, « du coup » il devient difficile de décider du traitement le plus approprié, car on ignore si les traitements indiqués pour une condition en particulier, fonctionnent aussi bien chez les patients atteints de plusieurs affections.