Définitivement complémentaires, rappelle l’Académie nationale de Médecine. Acupuncture, hypnose, ostéopathie, tai-chi, des pratiques de plus en plus populaires au point qu’aujourd’hui, près de 4 français sur 10 y font appel, dont des patients atteints de cancer. Pourtant, ce ne sont pas des « médecines », mais des techniques de traitement pouvant intervenir en complément de la thérapeutique médicale proprement dite, précise encore l’Académie de Médecine.
Plus de 1.000 participants étaient réunis pour débattre de l’avenir de la formation médicale initiale en France, lors de ces Etats Généraux des 8 et 9 décembre derniers, organisés à l’initiative de la Conférence des Doyens des facultés de Médecine. Objectif ambitieux, poser les bases d’une véritable refondation de la formation des médecins pour garantir l’avenir de la qualité des soins en France, tout en tenant compte des attentes de la société.
La HAS publie les conclusions du rapport demandé aux Pr. Jean-Claude Granry et du Dr Marie-Christine Moll sur la simulation en santé. Un état des lieux national et international des initiatives existantes et des propositions pour favoriser le déploiement de la simulation en santé dans le champ du développement professionnel continu (DPC). Un groupe de travail chargé de définir des bonnes pratiques en matière de simulation vient également d’être mis en place.
Avec la nouvelle réforme de la RCP, le plafond de garantie passe de 3 à 8 millions d'euros, nous rappelle le service juridique de la MACSF. Mise en œuvre depuis le 1er janvier 2012, la réforme s'articule autour de 2 axes, le relèvement des plafonds de garanties et la création d’un fonds de garantie des accidents médicaux. Elle permet ainsi de sécuriser l'activité des professionnels de santé libéraux.
Dyslexie, dyspraxie et dyscalculie peuvent mener à l’échec scolaire. Ces médecins généralistes et pédiatres libéraux veulent proposer une consultation spécifique pour mieux repérer les troubles des apprentissages des enfants aux âges clés de 4, 5 et 6 ans. Cette recommandation fait suite à l’expérimentation menée en Ile-de-France et en Rhône-Alpes par les Unions régionales des professionnels de santé (URPS) médecins et l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA).
Les mésothéliomes s’ajoutent à la liste officielle des maladies à déclaration obligatoire (DO), selon le décret paru le 16 janvier, informe l’Institut de veille sanitaire (InVS). Cette inscription va contribuer à l’amélioration de la surveillance des cancers liés à l’exposition professionnelle mais aussi environnementale à l'amiante. Désormais, tout nouveau cas de mésothéliome, quel que soit son site anatomique (plèvre, péritoine, péricarde…), devra désormais être notifié, par formulaire téléchargeable sur le site de l’InVS par tout médecin qui en pose le diagnostic.
Cet article de John Whitfield, dans l’édition de Nature du 9 février, fait état d’un boycott qui prend de l’ampleur : Plus de 4.800 chercheurs de toutes disciplines se sont regroupés contre l’un des géants de l’édition, Elsevier, éditeur de revues prestigieuses comme The Lancet ou Cell et au total de plus de 2.600 revues médicales et scientifiques à impact (factor) élevé.
Si le Code de santé publique inclut dans les champs d'intervention des chirurgiens-dentistes, en plus des dents, de la bouche et des maxillaires, les tissus attenants, ce n’est pas l’avis ni de la Direction générale de la Santé pour ce qui concerne les injections de produits injectables de comblement des rides. La secrétaire d'Etat à la Santé a interdit, le 12 février, aux chirurgiens-dentistes de procéder à des injections d'antirides pour regonfler les lèvres de leurs patients.
Cet article du Jama, montre que les Etats-Unis déjà dotés d’une réglementation rigoureuse en matière de transparence, s’apprêtent à renforcer encore le principe des déclarations publiques d’intérêts (Transparency Reports) sur les conventions et rétributions passées par l'industrie pharmaceutique au profit des médecins et des hôpitaux universitaires. Le Centre des assurances maladie Medicare & Medicaid (CMS) a publié en décembre dernier, de nouvelles mesures, qui selon la tradition américaine, sont ouvertes aux commentaires du public jusqu'au 17 février 2012.
Après minuit, dans presque la moitié des secteurs, la permanence des soins assurée par les médecins libéraux s’arrête. Pourtant les relais avec les services hospitaliers restent fragiles. Dans seulement 71% des départements, au moins 60% des généralistes sont volontaires pour les gardes. C’était 85% des départements, il y a 5 ans. Les effets délétères de la pénurie de médecins volontaires et de médecins tout court se fait désormais sentir.