Mieux se tenir informés et se préparer à jouer un rôle actif dans ses soins, franchir une étape difficile sur le plan de sa santé, c’est la motivation principale du patient qui fait des recherches sur ses symptômes ou sa maladie sur le net. Il ne s’agit pas défiance vis-à-vis de son médecin, mais de mieux se préparer à la consultation, selon cette enquête très large, de l’Université de Californie, Davis, publiée dans le Journal of Health Communication.
Un corps médical prêt à ouvrir le débat et des acteurs de santé en accord avec l’idée qu’une proportion importante de leurs actes est injustifiée, c’est la principale conclusion de cette enquête menée par la Fédération hospitalière de France (FHF) auprès de plus de 800 médecins hospitaliers et libéraux.
L’explication qui domine est l’influence du patient qui, selon l’enquête, interagit de façon significative avec la prescription des actes médicaux.
Malgré les progrès réalisés dans la compréhension, l’évaluation et la prise en charge de la douleur pédiatrique, de nombreux enfants hospitalisés continuent à éprouver et à subir la douleur sévère, selon cette étude du Johns Hopkins Children’s Center publiée dans l’édition en ligne de la revue Pain Management Nursing.
L’analyse qui a porté sur les dossiers médicaux de 199 petits ou jeunes patients, âgés de 7 jours à 21 ans, traités au Johns Hopkins en 2007 et 2008 montre que 86% des enfants ont éprouvé des douleurs, durant leur hospitalisation.
Mieux répondre à l’obligation, depuis la Loi du 4 mars 2002 d’informer la personne sur son état de santé, c’est l’objectif de ces nouvelles recommandations de bonne pratique publiées le 28 juin, par la Haute Autorité de Santé. Ces recommandations veulent apporter aux médecins et à l’ensemble des professionnels de santé tous les éléments concrets pour satisfaire cette obligation d’information et mieux éclairer le patient sur son état de santé et sur les décisions thérapeutiques
Il s’agit aussi de pouvoir et savoir prendre en compte toutes les situations, parfois complexes, des mineurs et des majeurs protégés ou encore les situations où l’information ne peut être délivrée à la personne, parce que celle-ci exprime la volonté de ne pas la recevoir ou qu’elle n’est pas en mesure de la recevoir.
Aspirine, clopidogrel, prasugrel et ticagrelor, ces 4 antiplaquettaires ont été passés à la loupe par l’Agence de sécurité du médicament (ANSM) qui précise aujourd’hui, en collaboration avec la Haute Autorité de Santé (HAS), leur bon usage, en prévention primaire ou secondaire d’une maladie cardiovasculaire, en cas de chirurgie et dans certaines situations patient spécifiques comme chez le sujet âgé, en cas d’insuffisance rénale chronique, de grossesse ou d’infection au VIH.
Le Gemme, l’association des laboratoires génériqueurs ne se fera pas des amis des médecins. Constatant une baisse récente du taux de substitution, de près de 10% par rapport à 2008, le Gemme a mené son enquête, avec les services de l’Institut de sondage BVA et accuse…les médecins qui utiliseraient la mention « non substituable » sur 22% de leurs prescriptions.
Après une tendance continue à la baisse, les génériques connaissent un nouveau creux en mars 2012 correspondant à un taux de substitution de 67.7 % vs 76 % fin 2008.
« De façon générale, le médecin doit rester dans une pratique modérée de ses honoraires tenant compte des besoins de la population, du reste à charge que le patient peut assumer et de la situation du bassin de vie ». C’est l’une des recommandations du Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) qui, tenant compte des déserts médicaux et du reste à charge santé de plus en plus pesant pour les patients, globalement, appellent les médecins à jouer l’équité dans l’accès aux soins.
BPCO, maladie rénale chronique, maladie de Parkinson et insuffisance cardiaque, 4 premiers guides pour promouvoir les parcours de soins des patients atteints d’ALD, sont publiés par la Haute Autorité de santé qui entend optimiser la prise en charge des patients par une démarche de soins coordonnée et optimiser les dépenses de santé. Alors que plus de 15 millions de personnes souffrent d’une maladie chronique, et plus de 9 millions sont en ALD (affections de longue durée), la mise en œuvre des œuvre des bonnes pratiques par l’organisation du parcours de soins, reste un défi à relever.
Ces 2 décrets des 4 et 7 mai officialisent la participation des professionnels de santé étrangers au système de santé, voire leur titularisation dans certaines conditions, assouplissent le remplacement des médecins libéraux et l’exercice de la médecine foraine, c’est-à-dire un exercice sur plusieurs lieux, en particulier en unité mobile. Le premier décret met notamment fin à un vide juridique qui laissait près de 10.000 professionnels étrangers venant hors d’UE, sans titularisation.
Cette Journée du 18 avril 2012, qui s’inscrit dans les fondements de la loi du 4 mars 2002, «relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé», est l’occasion pour le Collectif Interassociatif sur la Santé (CISS) de rappeler la Charte européenne des droits des patients. Un texte qui, en plus de 14 droits essentiels, reconnaît aux usagers, des droits à la « citoyenneté active « ouvrant la possibilité de promouvoir et de vérifier le respect des droits des patients.