Alors que peu d’études épidémiologiques ont évalué l’ampleur du risque dans les structures médicales ambulatoires, l’étude Cabipic, livre ses conclusions dans le Bulletin hebdomadaire de l’Institut de Veille sanitaire (InVS). Conclusion, si la gestion des déchets d’activité de soins à risque infectieux (Dasri) par les médecins libéraux est satisfaisante, la prévention, la déclaration et la prise en charge des AES reste à améliorer.
Dans un contexte de PLFSS2013 qui frappe de plein fouet le Médicament, suite à la publication du Guide des 4.000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux des professeurs Philippe Even et Bernard Debré, puis à l’appel critique de trois autres experts médicaux, les Prs Jean-François Bergmann, François Chast et André Grimaldi, à la céation d’un répertoire national officiel des médicaments, c’est au tour de la Fédération Française d’Allergologie et des Allergologues de protester et de porter plainte contre les auteurs du premier ouvrage auprès du Conseil de l’Ordre.
Aiguilles oubliées, malaises et ecchymoses, cette étude qui porte sur des données spécifiquement britanniques met en garde sur un petit nombre de complications, recensées par le National Health Service (NHS) comme effets indésirables d’un traitement par acupuncture. Au-delà des 365 incidents relevés sur 3 ans -mais non rapportés au nombre total de séances- on retiendra plutôt leurs types et leur absence, majoritairement, de sévérité.
Lorsqu’un nouveau-né est gravement malade, éliminer le jargon médical, tenir régulièrement les parents au courant de l’état de santé de leur bébé fait partie des recommandations de cette étude du Centre pour l’Enfance John Hopkins qui suggère qu’une meilleure communication des cliniciens permettrait de mieux faire comprendre aux parents les situations cliniques difficiles et de mieux orienter leurs décisions. Ces conclusions, publiées dans l’édition du 16 août du Journal of Perinatology montrent toute la difficulté à « faire passer le message ».
Professionnels de santé assassinés et torturés, hôpitaux inaccessibles aux blessés par peur de représailles, entraves constantes à l’aide médicale dans les hôpitaux et les zones bombardées et assiégées, aujourd’hui, en Syrie, la médecine est instrumentalisée, et parfois même utilisée comme une arme. La recrudescence des violences affecte la population civile et cible les blessés, le personnel médical et les structures de soins.
C’est l’objectif communiqué par le nouveau Ministre de la Santé, Marisol Touraine, à la suite de la publication du rapport IGAS/IGF « propositions pour la maitrise de l’ONDAM 2013-2017 ». Les chiffrages réalisés par la mission montrent en effet que l’ensemble des mesures proposées pourraient dégager jusqu’à 14 Mds € d’économies, ce qui permettrait d’atteindre le taux arrêté de progression de l’ONDAM (2,7%) et respecter l’objectif fixé sur le quinquennat, tout en préservant l’accès de tous les usagers aux soins de meilleure qualité.
Cette étude, publiée dans la dernière édition des Morbidity and Mortality Weekly Report (MMWR) des US Centers for Disease Control and Prevention (CDC), alerte sur le risque d’infections invasives à Staphylococcus aureus (SARM) associé à la réutilisation des flacons à dose unique.
La transmission des infections bactériennes, qui peuvent mettre la vie de patients en danger, peut se produire lorsque le personnel de santé ne respecte pas les mesures standard et utilise des médicaments conditionnés par dose unique ou à usage unique pour plus d’un patient.
Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a présenté au conseil des ministres du 11 juillet 2012 son projet de mise en œuvre d’une égalité d’accès aux soins, un engagement pris par le Président de la République. Dans le cadre, la question des dépassements d’honoraires, maintes fois évoquée, et dont le montant a plus que doublé ces 20 dernières années, pour atteindre 2,5 milliards d’euros.
Mieux se tenir informés et se préparer à jouer un rôle actif dans ses soins, franchir une étape difficile sur le plan de sa santé, c’est la motivation principale du patient qui fait des recherches sur ses symptômes ou sa maladie sur le net. Il ne s’agit pas défiance vis-à-vis de son médecin, mais de mieux se préparer à la consultation, selon cette enquête très large, de l’Université de Californie, Davis, publiée dans le Journal of Health Communication.
Un corps médical prêt à ouvrir le débat et des acteurs de santé en accord avec l’idée qu’une proportion importante de leurs actes est injustifiée, c’est la principale conclusion de cette enquête menée par la Fédération hospitalière de France (FHF) auprès de plus de 800 médecins hospitaliers et libéraux.
L’explication qui domine est l’influence du patient qui, selon l’enquête, interagit de façon significative avec la prescription des actes médicaux.