Globalement, on considère et on recherche 3 types de facteurs de maladies ou de bonne santé, génétiques, environnementaux et épigénétiques. Cette analyse préliminaire des données de la The Finnish GeneRISK study, présentée au Congrès annuel de l’European Society of Human Genetics (ESHG) est favorable à l’accès du patient à ses données « génomiques » ou génétiques personnelles. Une information qui permettrait à chacun en toute connaissance de cause de réduire ses facteurs de risque environnementaux dont de mode de vie et d’adopter les meilleurs comportements.
La plupart des patients hospitalisés en service des urgences souhaiteraient être impliqués dans certains aspects de la prise de décision médicale. C’est la principale conclusion de cette étude d’une équipe d’urgentistes du Massachusetts General Hospital présentée dans la revue Academic Emergency Medicine, qui invite à travailler, de manière plus large sur les conditions et la mise en œuvre de ce principe de décision médicale partagée.
On l’associe généralement à la vieillesse voire à l’âge mûr, cependant la fragilité est une condition qui touche aussi les adultes d’âge moyen, de 37 à 73 ans environ, en particulier en cas de maladies chroniques. Cette étude menée par une équipe de l’Université de Glasgow à paraître dans le Lancet Public Health sensibilise les professionnels de santé à l'importance de détecter et diagnostiquer la fragilité à un stade précoce.
Aider les autres est un fondement de notre société. Alors que nous pensons, de manière intuitive que nous aidons les autres parce que nous partageons leur douleur avec empathie, les neurosciences nous apprennent que lorsque nous voyons quelqu'un souffrir, notre cerveau active, en effet, les régions tactiles et émotionnelles comme si nous étions nous-mêmes en train de souffrir. Cette étude de l’Institut néerlandais pour les neurosciences confirme que l'altération de l'activité dans ces zones sensorielles du cerveau peut modifier notre volonté d’entraide.
L'intelligence artificielle (IA) dans les soins de santé se développe rapidement, avec de nombreuses applications actuellement utilisées ou en développement dans le monde entier. Le Nuffield Council on Bioethics (Londres), un organisme indépendant qui examine des questions éthiques en biologie et en médecine, a décidé de se pencher sur les applications actuelles et possibles de l'IA dans les soins et sur les problèmes éthiques qui peuvent être associés à son utilisation.
Alors que l’obésité est peut-être l’épidémie la plus redoutée en Santé publique, avec son cortège de comorbidités, cette étude d’une équipe de l’Université George Washington montre des professionnels de santé démunis et mal formés pour prendre en charge leurs patients obèses. Ces conclusions, présentées dans la revue Obesity, appellent à développer des formations médicales basées sur une meilleure connaissance des lignes directrices fondées sur la preuve scientifique, pour le traitement non chirurgical de l'obésité.
Cette charte médicale, une initiative pour l’instant américaine, comprend de premiers engagements pour limiter l'épuisement professionnel des médecins et favoriser leur bien-être, durant et en dehors de leur exercice professionnel. A l’origine de cette charte, des experts, médecins, de la Mayo Clinic et d'autres grands centres médicaux américains. En effet, plus de la moitié des médecins américains affirment qu'ils sont épuisés dans leur travail.
Les dossiers de santé électroniques (DSE ou dossiers médicaux électroniques) existent depuis des décennies. Cependant, la plupart des systèmes existants ont été axés sur les maladies et les paiements à l’acte, et non sur le patient, ou ses besoins ou encore les objectifs des cliniciens pour ses soins. Depuis, le parcours de soins a donné la priorité au patient et est centré sur ses résultats de santé.
Les transitions dans les soins ou entre différents niveaux ou types de soins sont courantes dans le parcours des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Du domicile à l’institution (EHPAD) ou à la maison de soins infirmiers, voire de l’institution à l’hôpital et parfois aux services des Urgences, ces transitions constituent des étapes critiques au cours desquelles la continuité et la qualité des soins sont primordiales, pour le patient âgé bien sûr, mais également pour ses aidants naturels.
Les transitions dans les soins ou entre différents niveaux ou types de soins sont courantes dans le parcours des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Du domicile à l’institution (EHPAD) ou à la maison de soins infirmiers, voire de l’institution à l’hôpital et parfois aux services des Urgences, ces transitions constituent des étapes critiques au cours desquelles la continuité et la qualité des soins sont primordiales, pour le patient âgé bien sûr, mais également pour ses aidants naturels.