Le suicide chez les médecins est un problème urgent, avec un taux de suicide plus élevé qu'en population générale, qui peut, par ailleurs avoir un impact considérable sur les systèmes de santé. Cet article publié dans le Canadian Medical Association Journal sensibilise et rappelle que le suicide est un risque professionnel majeur chez les médecins.
Le suicide est la seule cause de décès qui soit plus élevée chez les médecins que chez les non-médecins.
De nombreux patients âgés souffrant d’insuffisance cardiaque pourraient être renvoyés trop tôt chez eux depuis les services de soins infirmiers qualifiés (services de soins de suite et de réadaptation – SSR), entraînant ainsi des taux élevés de réadmission à l’hôpital, indique cette étude que de la NYU Langone Health (New York). L’étude montre à nouveau, dans le Journal of the American Medical Directors Association, l’importance d’une durée de séjour suffisante pour éduquer le patient à un nouveau mode de vie (exercice, régime alimentaire et traitement médicamenteux) et d’une planification et d’un protocole de sortie plus rigoureux de ces établissements.
Les patients utilisent la téléconsultation en ligne de la même manière qu'ils se comportent lors d’une consultation médicale traditionnelle, révèle cette étude de l'Université de Warwick. Un constat un peu décevant, documenté dans le British Journal of General Practice, qui identifie plusieurs axes d'adaptation de ces plateformes en ligne aux besoins spécifiques des patients.
Ces chercheurs en santé primaire de la Warwick publient la première évaluation indépendante de l'une principales plateformes de consultation en ligne intégrées au National Health Service britannique (NHS).
On met plus souvent en avant, dans la qualité des soins, l’importance de la relation médecin – patient ou la coordination des équipes de soins ou la relation médecin-infirmier par exemple. Cet article de perspective, publié dans le JAMA fait valoir une autre relation clé, la confiance mutuelle des médecins, pour la sécurité et la qualité des soins. Le Dr Richard M.
Cette étude menée par une collaboration internationale d’experts rappelle qu’un protocole de retrait inapproprié, par le professionnel de santé, de l'équipement de protection individuelle (blouse, masque, gants), favorise la propagation de bactéries résistantes aux médicaments et est un facteur important de contamination des personnels de santé eux-mêmes. Un appel à mieux former les personnels de santé à ces protocoles de retrait.
Cette étude de l’Université de Houston qui examine l’intérêt et l’efficacité de la télésanté, télémédecine et téléconsultation, dans les soins primaires, du point de vue des patients. L’étude, présentée dans le Journal of the American Medical Informatics Association (JAMIA) montre que les utilisateurs actuels de télésanté souhaitent trouver un meilleur accès aux services de santé mais bénéficient finalement d’une moindre continuité de soins, en soins primaires.
Pour amener les personnes âgées à prêter attention aux informations importantes sur leur santé, et sur leurs traitements, il est préférable de commencer par les bonnes nouvelles, relève cette équipe de l’Université de Caroline du Nord. C'est l'une des conclusions de cette étude publiée dans la revue Psychology and Aging qui montre que les personnes âgées sont mieux disposées à communiquer sur leurs problèmes de santé et à écouter les recommandations du médecin, lorsqu'elles ont été préalablement placées dans une attitude positive à l'égard de leur santé.
En dépit de la préférence du patient à être suivi par le même médecin généraliste et les nombreux avantages connus du médecin référent, la continuité des soins est en déclin en médecine générale (ici au Royaume-Uni). Les méthodes actuelles de mesure de la continuité des soins sont difficiles à appliquer en pratique générale courante. Cette équipe de l’Université d'Exeter (Angleterre) a développé une méthode permettant de mieux mesurer l'indice de continuité sur une base mensuelle, à partir de systèmes intégrant la liste des patients suivis par chaque généraliste.
Est-ce la conséquence positive des nouvelles structures de santé et des nouveaux modes d’organisation des soins ? Mais le bien-être des médecins s'améliore, même si le risque d'épuisement professionnel reste stable. C’est le constat de cette large étude de la Mayo Clinic, qui a interrogé près de 30.000 médecins. Un constat certes américain, mais qui, compte-tenu de la similarité des enjeux, marque une tendance probablement à venir dans l’ensemble des pays riches.
Cet article d’experts américains du Brigham and Women’s Hospital (Harvard- Boston, Massachusetts) réunit les preuves de la performance des maisons de santé et précise leurs besoins spécifiques en matière de dossiers de santé électroniques. Si, aux Etats-Unis, le relais des soins de santé sur les territoires passe depuis longtemps par ces nouvelles structures pluridisciplinaires de santé, leur réussite repose incontestablement, selon les auteurs, sur l'amélioration conjointe des systèmes d'information et les dossiers de santé électroniques.