Notre système de santé est en rapide évolution avec une tendance croissante à l’exercice regroupé des professionnels libéraux de santé. Sous l’impulsion de la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST) qui visait déjà à élargir l’accès aux soins et garantir leur qualité sur l’ensemble des territoires, de nouvelles structures de santé pluridisciplinaires de proximité voient rapidement le jour, constituées de médecins, d’infirmiers et autres professionnels de santé libéraux.
C’est un type d’erreurs chirurgicales, il est totalement évitable et pourtant pas si rare que cela. Opérer le mauvais côté apparaît comme une erreur largement sous-déclarée, selon cette étude espagnole, présentée au Congrès 2019 Euroanaesthesia. Ainsi, plus de 80 incidents liés à une erreur de côté ont été signalés dans 100 hôpitaux en Espagne au cours de la dernière décennie…
Et il s’agit très probablement de la partie émergée de l’iceberg, écrivent les auteurs de l’Hospital Universitario Fundación Alcorcón (Madrid).
La technologie a gagné du terrain en médecine et en soins primaires en particulier en termes de diagnostic. Certains patients mettent aujourd’hui en doute l'exactitude diagnostique des examens physiques, fortement liée à l’expérience du praticien. Ces chercheurs médecins prennent le relais et se posent la question : quelle place occupe ou devrait occuper la pratique de l'examen physique dans la pratique clinique d'aujourd'hui ?
En 2013, l’Assemblée Nationale adoptait le principe de la généralisation, dès 2016, de la complémentaire santé à tous les salariés du privé (Loi ANI )(1). Les fonctionnaires quant à eux peuvent bénéficier d’une complémentaire santé avec la participation financière de leur employeur (2). Enfin, les personnes aux revenus les plus modestes pourront, dès novembre prochain, disposer d’une complémentaire santé (CMU-c) à moins d’un euro par jour, avec un niveau élevé de garanties (3).
Ce résultat est sans surprise mais cette étude a le mérite de le documenter : des rotations plus courtes dans les unités de soins intensifs (USI) atténuent l'épuisement professionnel des médecins et des personnels soignants, souligne cette étude pilote de la Penn Medicine. A la clé, selon ces conclusions présentées dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, une plus grande satisfaction professionnelle et une meilleure qualité des soins.
Disposer d’un outil d’évaluation concis et global des soins primaires, fondé sur l'expérience de l’ensemble des acteurs, des patients comme des médecins et des caisses de remboursement de soins de santé, c’est le défi relevé par cette équipe de la Virginia Commonwealth University. Fruit d’une analyse qualitative des observations de centaines de patients et médecins sur les avantages attendus et les critères de qualité des soins, ce score, décrit dans les Annals of Family Medicine, basé finalement sur 11 items, fournit non seulement l’évaluation globale recherchée mais contribue à mieux comprendre et à mieux intégrer les mécanismes par lesquels les soins primaires peuvent impacter les résultats de santé pour les patients.
Quelles sont les conditions de soins de qualité personnalisés pour le patient à domicile ? Un parcours de soins individualisé et une équipe pluridiscplinaire coordonnée. La coordination des soins infirmiers est ici confirmée comme la clé du succès des maisons de santé centrées sur le patient (PCMH pour patient-centered medical homes, l’équivalent, aux Etats-Unis de nos maisons de santé pluridisciplinaires- MSP) et de la qualité des soins à domicile (SAD).
Le suicide chez les médecins est un problème urgent, avec un taux de suicide plus élevé qu'en population générale, qui peut, par ailleurs avoir un impact considérable sur les systèmes de santé. Cet article publié dans le Canadian Medical Association Journal sensibilise et rappelle que le suicide est un risque professionnel majeur chez les médecins.
Le suicide est la seule cause de décès qui soit plus élevée chez les médecins que chez les non-médecins.
Le suicide chez les médecins est un problème urgent, avec un taux de suicide plus élevé qu'en population générale, qui peut, par ailleurs avoir un impact considérable sur les systèmes de santé. Cet article publié dans le Canadian Medical Association Journal sensibilise et rappelle que le suicide est un risque professionnel majeur chez les médecins.
Le suicide est la seule cause de décès qui soit plus élevée chez les médecins que chez les non-médecins.
De nombreux patients âgés souffrant d’insuffisance cardiaque pourraient être renvoyés trop tôt chez eux depuis les services de soins infirmiers qualifiés (services de soins de suite et de réadaptation – SSR), entraînant ainsi des taux élevés de réadmission à l’hôpital, indique cette étude que de la NYU Langone Health (New York). L’étude montre à nouveau, dans le Journal of the American Medical Directors Association, l’importance d’une durée de séjour suffisante pour éduquer le patient à un nouveau mode de vie (exercice, régime alimentaire et traitement médicamenteux) et d’une planification et d’un protocole de sortie plus rigoureux de ces établissements.