La question ne date pas d’hier. Cependant, aujourd’hui, le burn out affecte plus d’un médecin sur 2 et sa prévalence est en hausse. Pourtant des stratégies de réduction de l’épuisement professionnel, pour le médecin hospitalier ou libéral existent et certaines sont efficaces. Cette très large méta-analyse de la Mayo Clinic, présentée dans le Lancet appelle d’abord à la sensibilisation de tous.
Les équipes de la Mayo Clinic nous livrent 2 études dans les Mayo Clinic Proceedings. Un état des lieux de la prévalence de l'épuisement professionnel des médecins et de son augmentation continue depuis plus d'une décennie. Ils proposent aussi, aux établissements et organisations de santé, 9 stratégies ou principes qui peuvent contribuer à inverser la tendance et limiter les risques pour les personnels comme pour les patients.
Le 20 janvier, le Président Obama annonçait le lancement d’une nouvelle initiative en faveur de la médecine personnalisée ou Precision Medicine appliquée non seulement au cancer bien sûr, mais au-delà, à d’autres maladies comme le diabète. Un grand projet qui prend en compte l’évolution des technologies et les dernières innovations médicales, et tous les domaines de déploiement, la recherche, le diagnostic et la thérapeutique et s’adresse déjà à toutes les cibles, scientifiques, praticiens et patients.
C’est la première étude à avoir regardé si les médecins ont un taux de divorce supérieur ou non, par rapport aux autres professions de santé ou à d’autres professions sans rapport avec la santé, comme les avocats, par exemple. Les conclusions, présentées dans le British Medical Journal et commentées dans la même revue par un médecin britannique, répondent non seulement à la question, mais révèlent que les médecins femmes ont un risque accru par rapport à leurs homologues masculins.
Les patients qui font confiance à leur médecin prennent (mieux) leur traitement conformément à sa prescription. Alors que la non-observance du traitement est un problème de Santé publique majeur, responsable non seulement de l’émergence des résistances aux médicaments mais aussi d’un accroissement des coûts de santé, cette étude de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) montre que la communication médecin-patient améliore l'observance du traitement et participe à l'état de santé du patient.
L’autopsie médico-scientifique (distincte de l’autopsie médico-légale et du don d’organe ou de tissu à la science ou à visée thérapeutique) est en voie de disparition en France chez l’adulte et l’enfant. C’est le premier constat de cette enquête de l’Académie de médecine, qui a recensé, pendant 8 mois, en 2013, le nombre d'autopsies scientifiques menées en France. Le second est leur utilité incontestable mais oubliée et non reconnue, alors qu'elles révèlent un nombre non négligeable d’erreurs diagnostiques, parfois majeures et multiples, ayant échappé aux techniques d’investigation les plus modernes.
La Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur (SFETD), qui regroupe l’ensemble des soignants médecins et non médecins engagés dans la prise en charge de la douleur, est particulièrement impliquée dans les soins, l’enseignement et la recherche sur le syndrome de fibromyalgie, comme sur d’autres syndromes douloureux chroniques. C'est pourquoi la SFETD souhaite, dans l'intérêt des patients atteints par la maladie, que la médecine de la douleur soit reconnue comme une spécialité dans un cadre médical pluridisciplinaire et dispose des moyens nécessaires pour faire avancer la recherche et les soins.
La plupart des patients souffrant de douleurs chroniques utilisent des thérapies alternatives, mais sans le dire au médecin, révèle cette étude du Kaiser Permanente, publiée dans l’American Journal of Managed Care. Des données intéressantes, sur l’ampleur de ce recours et ses facteurs, mais aussi sur le besoin à combler par rapport aux soins standards des systèmes de santé.
En fait, plus d'un patient sur 2 souffrant de douleurs chroniques, suivi par ailleurs dans le cadre du système de soins, déclare utiliser la chiropraxie ou chiropratique et/ou l'acupuncture sans même en avoir discuté avec son médecin traitant.
Faire face par l'évitement ou le déni à une nécessaire prise de décision pour un parent ou un proche en réanimation ou en soins intensifs peut conduire au syndrome de stress post-traumatique (SSPT), conclut cette étude de la Case Western Reserve University. Ces conclusions, présentées dans la revue Critical Care Medicine mettent en avant le fait que la famille autant que le patient peut être touchée par un type de syndrome post soins intensifs et rappellent l’importance des services de soutien à la famille.
« C'est bon de vous voir », un exemple de témoignage de compassion qui pourrait être celui d’un oncologue à son patient, un exemple donné par ces chercheurs de l'Université de Rochester qui étudient ici le rôle de la compassion dans l’exercice médical. La compassion est-elle seulement souhaitable de la part du médecin ou du professionnel de santé ? Oui, répondent ces auteurs qui publient leurs conclusions dans la revue Health Expectations et commencent à construire ici une sorte de taxonomie des comportements de compassion dans la relation médecin-patient.