Cet article du Jama, montre que les Etats-Unis déjà dotés d’une réglementation rigoureuse en matière de transparence, s’apprêtent à renforcer encore le principe des déclarations publiques d’intérêts (Transparency Reports) sur les conventions et rétributions passées par l'industrie pharmaceutique au profit des médecins et des hôpitaux universitaires. Le Centre des assurances maladie Medicare & Medicaid (CMS) a publié en décembre dernier, de nouvelles mesures, qui selon la tradition américaine, sont ouvertes aux commentaires du public jusqu'au 17 février 2012.
Après minuit, dans presque la moitié des secteurs, la permanence des soins assurée par les médecins libéraux s’arrête. Pourtant les relais avec les services hospitaliers restent fragiles. Dans seulement 71% des départements, au moins 60% des généralistes sont volontaires pour les gardes. C’était 85% des départements, il y a 5 ans. Les effets délétères de la pénurie de médecins volontaires et de médecins tout court se fait désormais sentir.
En France, 60% des personnes qui décèdent sont susceptibles de relever de soins palliatifs, soit 322.158 personnes chaque année. Et c’est le cas de 67% des personnes qui décèdent à l’hôpital. Pourtant, la France ne dispose que de 6.000 lits de soins palliatifs. Ce Rapport 2011 de l’Observatoire national de la fin de vie, remis par son président le Pr Régis Aubry, le 14 février, au Gouvernement, qui revient sur l’avancement du programme de développement des soins palliatifs 2008-2012, montre à quel point nous sommes en retard et dépassés, à la fois dans les moyens nécessaires mais aussi dans l’organisation du système de santé.
C’est le Syndicat National Des Praticiens Hospitaliers Anesthésistes Réanimateurs Élargi (SNPHAR) qui informe qu’une partie des salaires de février des médecins de l’AP-HM, correspondant aux indemnités de sujétions pour participation à la permanence des soins, gardes et astreintes de nuit et de jours fériés, ne sera pas versée.
La nouvelle vient de tomber et elle a sidéré l'ensemble des médecins de l'AP-HM (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille), écrit le SNPHAR dans son communiqué.
Alors que dès leur apparition, les médicaments génériques ont été à l’origine de nombreuses controverses portant sur leur efficacité et leur tolérance, leur rôle est précieux pour la maîtrise de la dépense de médicament. Cependant, en dépit de leur intérêt économique, les réticences des médecins et des malades subsistent à leur égard. Point de l’Académie de médecine sur les différences possibles entre spécialité princeps et ses génériques.
Les déserts médicaux existent dans tous les pays, pour preuve cette étude de la Mayo Clinic qui les confirme et suggère une association entre l'épuisement professionnel des médecins, et la réduction du nombre d'heures qu'ils consacrent à leur pratique clinique. Ces nouvelles données, publiées dans les Mayo Clinic Proceedings, appellent donc à briser ce cercle infernal entre le manque de satisfaction professionnelle des médecins, leur temps de pratique réduit et la difficulté croissante d’accès aux soins.
Plus de 50.000 décès en France. Plus de 250.000 aux Etats-Unis. Contre toute attente, le poids des erreurs médicales reste élevé sur la mortalité dans les pays riches. Cette étude de la Johns-Hopkins (Baltimore), le rappelle, en estimant les erreurs médicales comme troisième cause de décès aux États-Unis, après la maladie cardiaque et les cancers. Des résultats, présentés dans le British Medical Journal, qui révèlent le retard considérable dans la mise en œuvre d’une culture d’analyse du retour d’expérience, à la ville comme à l’hôpital, permettant de faire progresser la sécurité des soins.
Une simple fracture osseuse peut affecter d'autres domaines de la santé et, finalement, avoir des conséquences sévères, et parfois mener jusqu’au décès. C’est l’esprit de cette étude de l’Université de Chicago qui révèle 5 « tueurs cachés », auxquels on ne pense pas, mais qui sont des facteurs majeurs de mort prématurée. Et, parmi ces tueurs cachés, la fracture osseuse, mais aussi la solitude et un mauvais sommeil.
Les symptômes ne sont pas forcément liés à une maladie sous-jacente et de nombreux organismes, y compris les humains, adaptent l'expression de leurs symptômes en fonction de leurs besoins. Ce constat d’une équipe de l'Arizona State University, documenté dans la Quarterly Review of Biology suggère que les symptômes, que nous « exprimons » peuvent en effet remplir une fonction de signalisation, dans le but de modifier le comportement des autres et peuvent parfois jouer un rôle bénéfique.
Quand un patient dit « je ne me sens pas bien », il existe une base biologique à ses propos, même si les symptômes ne sont pas encore flagrants, écrivent ces chercheurs de la Rice University. Les médecins devraient prêter plus attention aux auto-évaluations des patients sur leur santé, car ces pressentiments ne sont pas toujours dénués d’intérêt : les patients peuvent souvent ressentir les problèmes de santé à venir, bien avant les premiers symptômes cliniques et cette étude en apporte les preuves.