L’Observatoire de la qualité hospitalière (OQH) mis en place par le Comité pour le développement durable en santé (C2DS), une association à but non lucratif de professionnels de santé, nous apporte une photographie très positive de la qualité de l’offre hospitalière telle que ressentie par les patients. Ces premiers résultats, déjà présentés le 15 mars dernier à l’Assemblée nationale auprès des associations de patients, indiquent que 93% des patients se déclarent satisfaits de leur prise en charge, tandis que 97% jugent bons, très bons ou excellents les soins reçus dans ces établissements hospitaliers.
Ours noir, antilope, crapaud asiatique, cerf, buffle d’eau et vache, sont quelques-uns des animaux dont l’ADN vient d’être identifié dans des remèdes traditionnels chinois ou des tisanes. Aujourd’hui, connaître la composition exacte des produits de la médecine traditionnelle chinoise est très difficile et c’est la tâche à laquelle se sont attaqués ces chercheurs de l’Université Murdoch d’Australie avec le soutien de l’Australian Research Council.
Alors que près de 2.700 programmes d’éducation thérapeutique (ETP) du patient sont déjà autorisés par les Agences Régionales de Santé (ARS), afin d’aider les coordonnateurs et les équipes à mener chaque année une auto-évaluation de leur programme et à l’améliorer, la Haute Autorité de Santé met aujourd’hui à leur disposition un guide méthodologique et fiches pratiques.
La loi HPST a permis de donner un cadre législatif à l’éducation thérapeutique du patient (ETP).
Le Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF) lance sa campagne. Proposer des solutions pour réduire les délais d’attente qui s’allongent et présenter les solutions, c’est l’objectif. Une affiche est donc mise à disposition des ophtalmologistes, pour expliquer les causes de la pénurie d’ophtalmos sur le territoire.
Le SNOF rappelle sa mission, « étudier et préparer en collaboration avec les pouvoirs publics et les autorités compétentes l’application des mesures générales de protection de la santé publique pouvant se rapporter à l’exercice de l’ophtalmologie ».
La démarche de coopération concerne tous les professionnels de santé, quel que soit le secteur et cadre d’exercice (libéral, salarié en établissements de santé public ou privé, centres de santé, cabinet libéral, maison de santé pluridisciplinaire…). Les pharmaciens, comme les médecins, sont particulièrement concernés. La loi HPST a eu, notamment, pour objectif de favoriser le développement des coopérations entre professionnels de santé.
Moins de victimes mais plus d’agressions verbales et d’incidents en milieu urbain, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) marque une nouvelle fois son inquiétude sur un nombre de déclarations d’incidents bien supérieur à la moyenne nationale constatée depuis la création de son Observatoire, créé en 2002. Des résultats 2011 de l’Observatoire de la sécurité des médecins qui incitent, selon le CNOM à intensifier les actions de prévention et de sensibilisation menées sur le terrain pour protéger les médecins.
Le gouvernement vient de publier le 22 mars 2012, un décret modifiant l’option de coordination conventionnelle contraignant les complémentaires Santé à rembourser l’intégralité des compléments d’honoraires plafonnés des médecins spécialistes du secteur 2, la condition étant que ceux-ci limitent ces compléments à 50 % du tarif de base sur 70 % de leurs actes.
Issus de la loi de financement de la sécurité sociale 2012, ce sont les premiers textes à contraindre les complémentaires Santé à rembourser des dépassements, avec, pour objectif, de faire porter aux complémentaires une partie de ces dépassements qui pèsent sur les dépenses santé des usagers.
Des médecins qui pratiquent à l’hôpital jusqu’à 12 fois le tarif de l’Assurance maladie, c’est ce qu’avait dénoncé 60 millions de consommateurs. La fin du secteur privé, c’est ce que demandent aujourd’hui dans Libération près de 200 grands médecins hospitaliers. Un manifeste pour la fin des activités libérales dans les hôpitaux, des activités qui concerneraient 1.864 sur les 45.000 médecins hospitaliers.
Cette nouvelle édition 2012 du baromètre LH2-CISS sur les droits des malades nous montre des Français relativement satisfaits de leur information santé et sur les soins qu’ils reçoivent mais toujours très échaudés par les différentes affaires sanitaires. Le médecin est confirmé comme l’homme de confiance pour sa santé, pour 3 Français sur 4, bien avant les mutuelles qui ne bénéficient de la confiance que d’un Français sur 2.