Les transitions dans les soins ou entre différents niveaux ou types de soins sont courantes dans le parcours des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Du domicile à l’institution (EHPAD) ou à la maison de soins infirmiers, voire de l’institution à l’hôpital et parfois aux services des Urgences, ces transitions constituent des étapes critiques au cours desquelles la continuité et la qualité des soins sont primordiales, pour le patient âgé bien sûr, mais également pour ses aidants naturels.
Les transitions dans les soins ou entre différents niveaux ou types de soins sont courantes dans le parcours des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Du domicile à l’institution (EHPAD) ou à la maison de soins infirmiers, voire de l’institution à l’hôpital et parfois aux services des Urgences, ces transitions constituent des étapes critiques au cours desquelles la continuité et la qualité des soins sont primordiales, pour le patient âgé bien sûr, mais également pour ses aidants naturels.
Plusieurs articles d’opinion d’experts publiés dans le British Medical Journal soutiennent ou infirment que l'acupuncture est une alternative sûre aux médicaments pour la gestion de la douleur. S’il est peu probable que ces prises de position modifient les convictions des médecins et des patients sur l’efficacité de l’acupuncture, ces articles sensibilisent à la nécessité de recherches plus larges sur l'efficacité de la technique, sur son innocuité et sur les formations et personnels nécessaires pour l’intégrer en pratique clinique.
Cet article de réflexion ne répond pas mais s’interroge sur la place de la thérapie holistique ou la pratique d’une médecine « corps-esprit » par les cliniciens exerçant auprès de patients en fin de vie. « Les cliniciens pourraient assumer cette prise en charge « holistique » des patients atteints de maladies chroniques et en phase terminale, soutient cet expert du comportement, le Dr Thomas Egnew, du Service de Médecine de la Famille de l’University of Washington School of Medicine.
L’exercice des médecins devrait se recentrer sur les soins personnalisés et non sur des tâches transactionnelles, plaide cet article d’opinion, d’experts de l’Université de Californie Los Angeles (UCLA). Cette nouvelle vision ou évolution du rôle des médecins, présentée dans les Annals of Family Medicine, implique également des changements dans la formation médicale, le mode d’exercice et l’organisation de la prestation, les outils technologiques mis à disposition et dans la politique de santé, bien sûr.
Cette équipe de l’Université de l'Illinois à Chicago a étudié les informations déposées par le médecin et l’infirmière dans le dossier patient et analysé via un algorithme les différences de terminologie entre les personnels médicaux et paramédicaux. Cette étude, la toute première à comparer les concepts documentés par les médecins et les infirmier(e)s dans un même dossier patient révèle, pour la grande majorité d’entre eux, des types d’information, des points de vue et donc des centres d’intérêt et d’intervention complètement différents.
Comment réduire les transferts évitables des patients âgés, résidents en EHPAD ou en maisons de soins infirmiers vers l’hôpital ? Cette recherche du Regenstrief Institute (Indianapolis) rappelle que mieux traiter et « surveiller » les résidents permet d’éviter les hospitalisations; ce qui est à la fois meilleur pour la santé des résidents et pour l’économie et l’organisation du système de santé.
C’est le cas en Angleterre du moins. Cette étude britannique révèle les niveaux substantiels de prescription inappropriée d'antibiotiques par les médecins généralistes. Des données présentées dans le Journal of Antimicrobial Chemotherapy qui suggèrent que 8,8% à 23,1% des prescriptions d’antibiotiques sont effectués dans des cas où les lignes directrices précisent que ces médicaments n’ont peu ou pas de bénéfice. Une nouvelle sensibilisation à l'un des principaux facteurs de l'émergence des antibiorésistances.
Les agents de santé communautaires n’ont pas reçu de formation clinique mais sont formés pour faire le lien entre les usagers « de la communauté » et les systèmes de santé. A l’heure de la pénurie de personnels médicaux et paramédicaux, de nombreuses études s’interrogent sur l’optimisation du rôle de ces professionnels. Cette recherche, menée dans un hôpital communautaire du Kentucky, suggère que le suivi des patients, post-chirurgie par un agent de santé communautaire pourrait réduire considérablement les taux de réadmission dans les hôpitaux.
Les dispositifs intraveineux connus sous le nom de PICC (pour peripherally inserted central catheter) devraient être réservés pour une utilisation à long terme, alerte cette étude de l’Université du Michigan. Cette analyse de dossiers d’hospitalisation montre que dans les faits, une fois sur 4 le PICC est utilisé pendant 5 jours ou moins. Alors que l’usage du PICC, y compris pour de brèves périodes, est associé à des complications, des efforts ciblés sur les facteurs sous-jacents à cette utilisation trop « courte » semblent nécessaires.